L'Union Européenne autorise l'ajout d'insectes dans la nourriture humaine

Insectes

 

Se nourrir est pour l'homme comme pour tous les êtres vivants, un besoin vital. Le schéma est simple : sans nourriture végétale ou animale, l'humain meurt. De plus, les repas en famille, avec des amis ou avec des collègues sont des moment conviviaux, d'échanges d'idées ou l'opportunité de faire connaissance. Bref, se nourrir n'est pas simplement ingurgiter des produits comestibles plus ou moins sains mais également un vrai moment de partage. Il est donc important de veiller à ce que les denrées alimentaires que nous achetons soient de qualité et que leur composition soit le la plus transparente possible.

 

La problématique de l'apport d'insectes (arthropodes) sous forme de farine ou de complément est encore plus cruciale pour les consommateurs qui sont végans, des individus qui ont pris la décision de ne pas manger toute nourriture à base de viande ou de produits laitiers.

 

Dans cet article, nous allons analyser en toute transparence les différents aspects de cette décision prise par la Commission européenne de mettre au menu de nos repas et celui de nos enfants des insectes.

 

Le contexte de l'autorisation des insectes dans l'alimentation humaine

 

C'est le 03 janvier 2023 que l'Union Européenne a autorisé la commercialisation et l'ajout de farine de grillons domestiques dans la confection des produits alimentaires destinés à la consommation humaine. Une décision qui vise, selon la commission européenne, à faire face à la surpopulation et à l'accroissement de la demande mondiale en protéines animales. Parmi les opposants à cette résolution, Nigel Farage, ancien député européen craint que la farine d'insectes ne soit ajoutée, à l'insu des consommateurs, dans les aliments. L'homme politique britannique a notamment déclaré :

 

Je ne veux pas de criquets pour mon petit-déjeuner.

 

Les insectes sont déjà présents dans la nourriture des animaux d'élevages

 

La mise sur le marché de produit alimentaire contenant des arthropodes est une pratique qui gagne en popularité dans l'industrie de l'élevage. Les ténébrions meuniers (une espèce d'insectes coléoptères) qui affectionne notamment les farines de céréale serviront à alimenter la pisciculture et l’élevage des volailles et des cochons. Les larves sont transformées en farine et en huile. Selon les lobbys du secteur agro-alimentaire et certaines études, l'avantage de ce nouvel apport dans l'alimentation des animaux de ferme est notamment une alternative à l'agriculture conventionnelle qui repose souvent sur l'utilisation de grandes quantités de céréales et de soja. Un autre avantage est que les insectes ont une empreinte écologique plus faible et produisent moins de gaz à effet de serre que les autres sources de protéines. De plus, les insectes ont un cycle de vie court, ce qui signifie qu'ils peuvent être élevés et récoltés rapidement. Les industriels ont donc la capacité, en modifiant les paramètres de production, de répondre rapidement à la demande du secteur. Un avantage économique et financier indéniable car les multinationales du secteur agro-alimentaire ne seront plus dépendantes des cycles de la nature qui influencent la production et le prix du soja ou de céréales.

 

Derrière tous ces arguments en faveur de l'ajout d'insectes dans le régime alimentaire des élevages, il est surtout certain que le principal argument est que faire manger des insectes est une façon d'accroitre la marge sur la vente des produits à base de viande.

 

Il est à noter que l'utilisation d'insectes dans l'alimentation animale est encore relativement nouvelle et fait l'objet de recherches et de développements continus.

 

Pourquoi l'ajout d'insectes dans notre alimentation quotidienne ?

 

L'argument majeur de la Commission européenne justifiant l'apport de ces minuscules animaux dans notre alimentation et celle de nos enfants est qu'il n'est déjà plus possible de produire des denrées alimentaires tradionnelles de qualité afin de subvenir aux besoins d'une population mondiale en croissance constante. La Commission européenne se réfère notamment à un rapport publié par l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cet analyse établit que les insectes en tant qu'aliment joueront un rôle essentiel face à la croissance démographique, à la hausse du prix des protéines, à l'insécurité et l'instabilité en matière d'approvisionnement alimentaire et aux pressions sur l'environnement.

 

Les avantages des insectes comme denrée alimentaire

 

Avec plus de 8 000 000 000 d'individus fin 2022, et selon les projections 9 700 000 000 en 2050, il est clair que l'équation est limpide : Il n'y aura pas assez de nourriture tradionnelles pour tout le monde. Une évidence qui a toujours existé mais qui demain touchera de plus en plus de familles des pays occidentaux habituées à un certain confort et à un certain choix dans leur consommation. En effet, les aliments de qualité contenant les protéines nécessaires à l'équilibre sanitaire des individus seront de plus en plus rares et donc de plus de plus chers. La classe défavorisée devant déjà se rabattre sur des aliments de moins bonnes qualités, demain ce sera au tour de la classe moyenne de se retrouver face à cette situation catastrophique. Seules les personnes aux revenus confortables pourront encore se payer des produits alimentaires de qualité sans apport d'insectes.

 

Autre argument avancé par la Commission européenne est que selon certaines études, les insectes sont une source riche en nutriments essentiels tels que les protéines, les acides gras, les vitamines et les minéraux. Certains insectes contiennent même une quantité plus élevée de protéines que la viande. Ils sont également riches en fibres et en antioxydants. Au point de vue environnemental, l'élevage d'insectes nécessite moins de ressources que l'élevage de bétail. Il requière moins d'eau, d'espace et produit moins de gaz à effet de serre, tel que le méthane.

 

L'Union Européenne a donc pris la décision d'autoriser un certain nombre d'insectes dans le régime alimentaire des citoyens de 27 états membres. Début juin 2021, 11 demandes d'autorisation d'intégration d'insectes aux aliments destinés à la consommation humaine avaient été soumises à la commission de l'UE. Celle-ci a considéré que ces demandes d'approbations étaient recevables. Néanmoins une évaluation portant sur la sécurité devait être effectuée par l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). Dès son feu vert, les membres de la Commission procédera à son autorisation.

 

Face à ce processus accéléré d'intégration de larves sous forme de poudre dans l'alimentation destinée aux humains, il est clair que le feu vert européen est un signal fort en direction des industriels du secteur. La preuve en est les projets de construction de méga ferme d'insectes qui sont soumis un peu partout en Europe et notamment en France et en Belgique.

 

Comme de plus en plus souvent, les dirigeants de l'Union Européenne imposent, sans avoir consulté au préalable les citoyens, des décisions qui peuvent se révéler problématique pour la santé de tous et qui vont à l'encontre du bien-être animal.

 

 

Les espèces d'insectes autorisées par la Commission européenne

 

Les cochenilles, qui sont des petits insectes de la famille des homoptères sont déjà utilisées dans l'alimentation humaine sous forme de colorant (E120). Cet additif naturel rouge carmin qui servait autrefois à colorer les tissus est utilisé dans les produits alimentaires. Cet insecte est élevé essentiellement au Mexique, au Pérou et dans les Iles Canaries. Ce colorant rouge cochenille est présent dans de nombreux aliments dont les charcuteries, les pâtisseries, les bonbons, les crèmes glacées ou encore dans certaines boissons gazeuses.

 

Actuellement, 3 autres insectes sont à présent autorisés par l'UE. Ils se retrouvent sur le marché européen sous forme de colorant ou de farine. Ces insectes sont :

 

  • Les grillons domestiques (Acheta domesticus),

  • Les criquets migrateurs,

  • Les vers de farine (Alphitobius diaperinus).

 

Dans un futur très proche, il est prévisible que d'autres insectes seront acceptés par la Commission de l'UE. 11 arthropodes sont déjà à l'étude par l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) et n'attendent que le feu vert européen pour terminer dans nos assiettes et celles de nos enfants.

 

Demain, une mouche dans la soupe sera gratifié d'un 5 étoiles

 

L'étiquetage des produits à base d'insectes

 

Afin de réduire l'impact négatif auprès de la population d'autoriser la commercialisation de produit à base d'insectes comme les grillons, les criquets migrateurs ou les vers de farine, les politiques européens ont axé leur communication sur la transparence des étiquetages. Selon leurs directives, les industriels du secteur agro-alimentaire devront mentionner sur l'emballage la présence d'insectes congelés, séchés ou en poudre. Un ajout d'informations qui a pour finalité d'éviter de consommer involontairement un produit contenant des arthropodes. Une mention supplémentaire que le secteur fera tout pour la diluer au maximum parmi les dizaines de codes et d'appellations présents sur les étiquetages. Des informations qui déjà, soyons honnêtes, ne sont déjà pas lues par les consommateurs.

 

Les allergies aux insectes

 

L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a établi que consommer des vers de farine jaunes pourrait provoquer des allergies spécialement chez les personnes qui sont déjà allergiques aux crustacés et aux acariens. Il est donc recommandé, si vous avez des problèmes de santé, comme des allergies alimentaires, d'éviter d'ingérer des produits contenants des insectes dont les vers de farine jaunes.

 

Les végans et les insectes

 

Le véganisme est un mode de vie qui cherche à exclure toutes les formes d'exploitation et de cruauté envers les créatures vivantes, que ce soit pour les aliments, les vêtements, les produits de beauté ou tout autre domaine. Les personnes qui adoptent le véganisme, appelées véganes ou végétaliens, évitent donc de consommer de la viande, de la volaille, du poisson, des produits laitiers, des œufs, du miel et d'autres ingrédients d'origine animale.

 

Les cochenilles, les grillons domestiques, les criquets migrateurs et les vers de farine, même s'ils sont petits, sont des êtres vivants. Ils ne peuvent donc pas être incorporés dans des aliments destinés à la consommation des végans ou des végétaliens. Le faire à leur insu est donc un acte grave qui va à l'encontre de l'intégrité physique de personnes qui par choix ont décidé de bannir tout aliment issu d'êtres vivants petits ou grands !

 

Une décision despotique de l'exécutif européen

 

Avec cet introduction d'ingrédients à base d'insectes dans les produits alimentaires, il est évident que la Commission européenne veut, à court terme, que tous les citoyens de L'UE consomment de plus en plus d'arthropodes sous formes de poudre, d'huile ou de compléments.

 

Manger un insecte doit être un choix individuel et non une obligation décidée par des politiques dans un flou absolu et en catimini. Nos dirigeants savent très bien qu'en distillant la poudre d'arthropodes dans la nourriture, le consommateur lambda n'y prêtera pas attention et finira par s'habituer. Grâce à des campagnes de marketing, il convaincra même les citoyens européens que la consommation d'insectes est un progrès dans le domaine alimentaire. Ce qui est surtout certain, c'est que le processus entamé aura comme conséquence l'accroissement des bénéfices financiers des industriels du secteur agro-alimentaire et ceci au dépend des céréaliers et des familles.

 

Il y aura-t-il encore moyen de manger des repas sans insectes ?

 

L'Union européenne et ses dirigeant affirment que oui ! Qu'une signalétique sera mise en place et que les industriels devront s'y plier lors de la commercialisation de produit à base d'insectes comme le grillon. Devons nous leur faire confiance ? Seront-ils plus transparents qu'actuellement ? Nous ne le pensons pas, les industriels sont là pour vendre coûte que coûte et les dirigeants européens auront d'autres préoccupations que la santé des citoyens de l'UE. Si personne ne réagit et que nous acceptons la situation, nous et nos enfants finirons par manger à notre insu des larves d'insectes.

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WHT - Aristide — Chat perdu Belgique à Lessines — 07/05/2024

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 Chat trouvé Belgique à Neder-Over-Heembeek — 20/04/2024

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Chat trouvé Belgique à Seraing — 26/04/2024

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Chat trouvé Belgique à BRUXELLES — 03/01/2024

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BRU - Inconnu