Les chasses royales en Belgique : quand la tradition heurte la protection de la nature
Le blog d'AnimalWeb |
Cohabiter avec les chats |
Les races de chats |
Nos amis les chiens |
Les races de chiens |
Les animaux |
L'environnement |
Etre Végan |
Les histoires |
Infos et bons plans |
Actualités |
Chaque année, à l’abri des regards et des micros, des chasses royales se tiennent dans les bois belges. Peu connues du grand public, elles suscitent pourtant de plus en plus d’interrogations. En quoi consistent-elles ? Qui y participe ? Et surtout : peut-on encore les justifier à l’heure où la biodiversité s’effondre et où la société civile réclame une meilleure protection des animaux sauvages ?
Qu’est-ce qu’une chasse royale ?
Les chasses royales sont des parties de chasse organisées sous l’autorité du Roi ou de la Maison royale. En Belgique, elles ont un statut symbolique et protocolaire, souvent justifiées par la "gestion de la faune" dans les domaines forestiers qui dépendent de la Cour.
On parle alors de chasses en battue ou de chasses à l’approche, où le roi Philippe, tout comme ses prédécesseurs, tire lui-même sur des animaux dits "surnuméraires" (sangliers, chevreuils, cerfs...).
Ces événements se déroulent dans des lieux très restreints, fermés au public, et avec une communication officielle quasi inexistante. C’est précisément ce manque de transparence qui alimente les critiques.
Une tradition héritée de la monarchie belge
Depuis la création de l’État belge en 1830, les rois ont conservé une tradition cynégétique d’inspiration aristocratique. Léopold Ier, Léopold II, Albert Ier et Baudouin ont tous participé à ces chasses privées, organisées dans les forêts royales.
La monarchie belge n’a donc pas innové en matière de chasse : elle a simplement perpétué une pratique héritée de l’Ancien Régime, où la chasse était un symbole de pouvoir, de loisir et de sélection sociale.
Où se déroulent les chasses royales ?
La plus emblématique des chasses royales se déroule dans le Domaine royal de Ciergnon, en province de Namur, un domaine privé de la famille royale couvrant plusieurs milliers d’hectares. Mais d'autres zones peuvent être concernées, comme Ardenne, Hertogenwald ou certains territoires sous gestion du DNF (Département Nature et Forêts) concédés à la Cour.
Ces domaines boisés sont rigoureusement surveillés et gardés, parfois clôturés, ce qui rend toute observation extérieure difficile. Ils sont en général richement peuplés de gibiers grâce à des pratiques d’agrainage (distribution de nourriture), voire d’introduction artificielle d’animaux.
Quelles espèces sont chassées lors des chasses royales ?
Les chasses royales ciblent principalement :
-
Sangliers
-
Chevreuils
-
Cerfs élaphes
-
Occasionnellement : renards, mouflons, oiseaux sauvages
Selon des données partielles issues de demandes parlementaires ou d’ONG, on estime qu’entre 80 et 200 animaux peuvent être tués lors d’une saison de chasse royale. Il ne s’agit donc pas d’une chasse symbolique, mais d’une activité effective, avec un impact réel sur la faune locale.
Les animaux sont parfois appâtés en amont des battues, et les zones sont préparées pour assurer une "belle chasse", ce qui rompt avec toute logique de régulation naturelle.
Qui sont les invités des chasses royales ?
La participation aux chasses royales est hautement sélective. On y retrouve :
-
Des membres de la noblesse belge ou étrangère
-
Des personnalités politiques
-
Des officiers supérieurs
-
Certains chefs d’entreprise proches du Palais
La liste n’est jamais publiée officiellement. Loin d’un moment public ou démocratique, ces chasses relèvent d’une sociabilité fermée, marquée par des codes de l’ancien monde.
Une régulation de la faune… ou une chasse de loisir ?
La principale justification avancée par la Cour — et par le Roi Philippe lui-même — est celle de la gestion de la faune. L’idée serait de maintenir un "équilibre écologique" en évitant la surpopulation d’espèces comme le sanglier ou le cerf.
Mais cette logique ne tient que si la nature fonctionne en autonomie. Or, dans les domaines royaux :
-
On nourrit les animaux (agrainage)
-
On clôture des zones
-
On introduit ou favorise certaines espèces
-
On organise la chasse sur invitation
La chasse cesse alors d’être une régulation : elle devient un loisir déguisé. D’autant plus que d’autres solutions existent pour gérer la faune : corridor écologique, contraception faunique, régulation par prédation naturelle...
Une tradition incompatible avec la protection de la nature
À l’heure où la biodiversité s’effondre, où les citoyens réclament plus de justice animale, et où l’impact humain sur la faune est de plus en plus documenté, il est urgent de remettre en question les chasses royales.
La chasse dite "de gestion" ne peut être crédible tant qu’elle s’accompagne de pratiques artificielles : importation d’animaux, nourrissage intensif, clôtures, tirs massifs. Et la chasse de loisir, en particulier quand elle est soutenue par la monarchie, envoie un signal politique désastreux.
Le Roi, en tant que chef symbolique de l’État, peut être un modèle d’évolution et de progrès. Il pourrait — et devrait — être le premier souverain d’Europe à tourner la page de la chasse royale, et à affirmer que le respect du vivant prime sur les traditions dépassées.
Le roi Philippe pourrait-il devenir un Veilleur de la forêt ?
Et si le roi Philippe, à l’image de ses ancêtres qui ont parfois incarné le courage dans l’histoire, devenait aujourd’hui un protecteur de la nature ? En renonçant aux chasses royales, il enverrait un signal fort : celui d’un souverain à l’écoute du vivant, capable de faire évoluer les traditions pour honorer les équilibres fragiles de notre monde.
Les Veilleurs de la forêt veillent avec douceur et fermeté sur les animaux, les arbres, la lumière du crépuscule. Peut-être que le Roi, s’il le souhaite, pourrait un jour devenir l’un d’eux. Non pas par couronne, mais par conviction.
Conclusion
Les chasses royales sont plus qu’un simple loisir : elles sont le symbole d’un rapport au vivant qu’il faut repenser profondément. Au nom de la cohérence, de l’éthique, et de la responsabilité politique, il est temps que la monarchie belge se mette à l’écoute de la société civile, des scientifiques et des défenseurs de la nature. Et qu’elle renonce à tirer sur ce qui reste de sauvage dans nos forêts.
Ils sont perdus

BRU - Potter — Chat perdu à Molenbeek-Saint-Jean — 27/06/2025
- Sexe Mâle
- Couleurs Tigré
- Type de pelage Tigré
- Comportement Craintif avec les inconnus
- Castré/stérilisé Oui
- Puce électronique Oui

BRU - Mimi — Chat perdu à Molenbeek-Saint-Jean — 24/06/2025
- Sexe Femelle
- Couleurs Noire et blanc
- Type de pelage Court
- Comportement Curieuse
- Castré/stérilisé Oui
- Puce électronique Non

WHT - Calou — Chat perdu à Fleurus — 22/06/2025
- Sexe Mâle
- Couleurs Gris blanc feu
- Comportement Peureux
- Castré/stérilisé Oui

BRU - Flocon — Chat perdu à Ixelles — 19/06/2025
- Sexe Mâle
- Couleurs Blanc et gris
- Type de pelage Court, tâcheté
- Comportement Craintif
- Castré/stérilisé Oui
- Puce électronique 502334
Ils ont été trouvés

Chat trouvé à Ohain (Lasne) — 08/05/2025
- Sexe Mâle
- Couleurs Beige et blanc, yeux bleus
- Type de pelage Court
- Comportement Amical avec un peu de méfiance
- Castré/stérilisé Oui
- Puce électronique Non

Autre animal trouvé à Arlon — 26/04/2025
- Couleurs Fauve
- Comportement Effrayé
- Puce électronique Ne sait pas

Autre animal trouvé à Mouscron — 23/03/2025
- Sexe Mâle
- Couleurs Blanc
- Comportement Affecteux