Mort d'un chasseur qui se prenait pour Guillaume Tell.
L'accident de chasse qui a fait une victime, un chasseur de 50 ans, a eu lieu ce samedi 05 novembre 2022 aux alentours de 11 heures du matin. Les faits se sont déroulés dans une propriété privée de la forêt de Dainville située à Dainville-Bertheléville dans le département de la Meuse. Ce département français qui, est un des plus boisés de France, est le refuge de nombreux animaux sauvages dont des sangliers et des cerfs.
Plusieurs chasseurs originaires du nord de la France se rendent dans cette région afin de s'y réunir et de massacrer le grand gibier local.
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Circonstance de la mort du chasseur
Le chef d'entreprise, un nordiste résidant dans la commune de Merville, qui était un chasseur à l'arc chevronné, participait à une battue visant à traquer et à tuer des cervidés. C'est lors de cette battue, que le quinquagénaire a été percuté par un cerf qui tentait de s'échapper, de sauver sa vie. Suite au choc violent avec le cerf de 150 à 200 kilos, l'homme a été projeté au sol. Pris en charge rapidement par un médecin, le chasseur n'a pas survécu à cet accident de chasse, son cœur s'étant arrêté.
Selon les premières constatations faites sur place, c'est en raison de la végétation qui était dense, que le Mervillois n'aurait pas vu l'animal qui fuyait les autres chasseurs, foncer dans sa direction. Le choc a été si violent que l'homme de 50 ans serait mort sur le coup.
Les accidents de chasse
Plus aucune personne, qu'il soit promeneur, cueilleur de champignons ou vététiste n'est en sécurité lorsqu'il ose s'aventurer dans les bois ou forêts lorsque la chasse est ouverte. Ce ne sont plus que des animaux sauvages qui sont victimes de ces prédateurs, en treillis orné d'un gilet aux bandes fluorescentes, mais également des hommes, des femmes et des enfants qui le sont. Et même en suivant les consignes de sécurité, vous avez de plus en plus de chance d'être mortellement blessé.
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La chasse à l'arc
Bien que moins habituel que les autres pratiques de chasse qui sont encore et malheureusement répandues dans nos régions, la chasse à l'arc est tout aussi cruelle voire pire que le tir à la cartouche à plomb. Naturellement le passionné du tir à l'arc sur des êtres vivants vous dira que, ce qu'il considère comme un sport, est moins cruel. Selon son raisonnement, la cible en mouvement a plus de chance de s'en sortir indemne que lorsqu'il est tiré au fusil. Une argumentation quoique logique mais qui comme tout raisonnement de chasseurs vise essentiellement à atténuer la réalité de cette pratique barbare. Une réalité ancestrale et mortifère qui consiste à prendre du plaisir à traquer et à tuer un animal sans défense. Que ce soit par balle ou par une flèche, un animal ne meurt que très rarement sur le coup. Blessé mortellement, il peut, dans d'atroces souffrances, errer de longues heures avant d'agoniser sur le sol.
Toutes les formes de chasse ne sont que des prétextes à des hommes et des femmes pour assouvir leurs besoins de tuer, de se sentir un instant tout-puissant.
La chasse n'a plus de raison d'être dans nos contrées. Il est grand temps de suspendre définitivement cette barbarie d'un autre âge.