Kate Middleton brise le silence sur le blooding

Une femme guidant trois enfants loin d’un cerf mort gisant dans une pr
Une femme guidant trois enfants loin d’un cerf mort gisant dans une pr

En prenant ses distances avec le blooding, Kate Middleton brise un tabou au sein de la monarchie britannique. Ce geste symbolique relance le débat sur les rituels de chasse archaïques et leur impact sur les plus jeunes.

 

Article du 24 juillet 2025

 

Kate Middleton a exprimé son refus catégorique que ses enfants participent au blooding, rituel cruel d’initiation à la chasse encore pratiqué au sein de la famille royale britannique. Ce geste fort soulève un débat sur la souffrance animale… mais aussi sur les blessures psychologiques de certains enfants royaux, dont le prince Harry.

 

Un rituel barbare au cœur des traditions royales

 

Le blooding, encore pratiqué dans les cercles aristocratiques britanniques, consiste à maculer le visage d’un jeune chasseur du sang de la première proie qu’il a tuée. Derrière ce geste soi-disant symbolique se cache une banalisation de la violence envers les animaux et une initiation forcée à la chasse, souvent dès le plus jeune âge.

 

La tradition est si ancienne qu’elle semble indiscutable pour certains membres de la royauté. Pourtant, dans un monde en pleine transition écologique et éthique, ce rite choque de plus en plus, même au sein de la monarchie.

 

Une mère moderne face à une tradition archaïque

 

En affirmant son opposition claire à cette pratique, Kate Middleton envoie un message fort : ses enfants ne seront pas exposés à la cruauté de ce rituel sanglant. Un positionnement rare, presque audacieux, dans un univers encore très codifié.

 

Ce refus s’inscrit dans une volonté de protéger non seulement les animaux, mais aussi l’intégrité émotionnelle de ses enfants. Car le blooding n’est pas anodin : il associe un acte de mort à une cérémonie valorisante. Un message déroutant pour un jeune esprit.

 

Le traumatisme silencieux du prince Harry

 

Ce choix de Kate Middleton résonne particulièrement si l’on pense à ce qu’a pu vivre le prince Harry. Comme il l’évoque dans ses mémoires, Harry a été initié à la chasse dès l’enfance. Le blooding a été pour lui un moment déroutant, mêlant pression familiale, malaise et brutalité.

 

Loin de faire de lui un « homme » comme le veut la tradition, cette expérience semble avoir laissé des traces. Elles s’inscrivent dans une série d’événements traumatiques qui ont alimenté son mal-être et sa volonté de s’éloigner des codes royaux.

 

Ce n’est donc pas un hasard si Harry a depuis pris position pour des causes plus humaines et plus écologiques, rompant avec certaines pratiques de la monarchie.

 

Une opportunité pour une monarchie plus éthique ?

 

Le geste de Kate Middleton ne signe pas la fin du blooding, mais il constitue une rupture notable. En refusant d’y soumettre ses enfants, elle fait écho à l’évolution des mentalités. De plus en plus de citoyens, même issus de familles privilégiées, rejettent la chasse de loisir et ses rituels archaïques.

 

Cette prise de position pourrait ouvrir la voie à une monarchie plus consciente, moins attachée aux traditions cruelles et davantage engagée dans la protection animale.

 

Conclusion

 

Ce n’est qu’un début, mais il est significatif. Le rejet du blooding par une figure aussi médiatisée que Kate Middleton peut faire bouger les lignes. Il rappelle que chaque génération peut choisir ce qu’elle transmet ou ce qu’elle refuse de perpétuer. Et si un prince a souffert en silence de cette violence institutionnalisée, il est d’autant plus urgent d’y mettre fin.

 

Pour en savoir plus sur la pratique du blooding et son parallèle avec les chasses royales, lisez notre article complet ici :
Le blooding : un rituel de chasse royal aussi archaïque que cruel

Thèmes :Actualités, Chasse, Kate Middleton, Royaume-Uni