Ce que cache la chasse en Belgique : révélations d’un document confidentiel de l’AFSCA

Chasseurs avec chiens et faisans morts

Derrière les discours de tradition et de régulation écologique, une vérité glaçante se dessine : la Belgique importe chaque année des volées entières d’animaux pour la seule finalité d’être abattus. Faisans et canards, élevés en masse à l’étranger, sont transportés comme de simples marchandises avant d’être lâchés dans nos campagnes. Un document de l’AFSCA, jusque-là confidentiel, lève le voile sur un commerce cynique, soutenu en silence par certains milieux politiques et économiques.

 

Une pratique encore tolérée malgré l’indignation citoyenne

 

Ils prétendent aimer la nature. Ils se disent garants de l’équilibre écologique. Mais un document confidentiel de l’AFSCA (Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire), récemment analysé, révèle une tout autre réalité : des centaines de milliers de faisans et de canards colverts sont importés chaque année en Belgique pour une seule chose — servir de cibles aux chasseurs.

 

Sous couvert de régulation, cette pratique se rapproche davantage d’un massacre orchestré que d’une gestion de la faune. Il ne s’agit pas ici d’animaux « sauvages » proliférant librement, mais bien d’oiseaux nés en captivité, élevés, transportés et lâchés en pleine nature pour y mourir sous les tirs.

 

Faisans dans la nature

 

Des chiffres qui dérangent : plus de 1,3 million d'oiseaux importés

 

Une tendance qui s’accélère

 

L’analyse des données issues du fichier AFSCA montre que plus de 1 350 000 oiseaux du genre Phasianus (faisans) et Anas (canards) ont été importés en Belgique entre 2020 et 2025. Ces oiseaux proviennent de différents pays européens, notamment la France, et sont envoyés dans des communes parfois urbaines ou peu propices à la chasse, comme Uccle, Lasne, ou même certaines localités en Flandre, où cette pratique est pourtant interdite !

 

Des incohérences flagrantes

 

Pourquoi donc des communes flamandes reçoivent-elles de tels volumes d’animaux si leur législation interdit ces pratiques ? Pourquoi des zones résidentielles reçoivent-elles des faisans et des canards qui seront inévitablement utilisés pour des lâchers destinés à la chasse ? Ce sont des zones d’ombre politiques et administratives qui interpellent et posent la question d’un manque de contrôle démocratique sur ces activités.

 

Le mensonge de la régulation écologique

 

Une fausse écologie de façade

 

Les chasseurs, lorsqu’ils sont interrogés, avancent souvent un discours rôdé : ils seraient les « gardiens de la nature », « garants d’un bon équilibre entre les espèces ». Pourtant, introduire artificiellement des animaux dans la nature uniquement pour les abattre va à l’encontre de toute logique écologique.

 

Ces faisans et canards importés sont parfois porteurs de maladies, peu adaptés à la survie à l’état sauvage, et perturbent les équilibres locaux. Ils sont nourris, entraînés à ne pas fuir, parfois même plumés partiellement, pour les rendre plus visibles et vulnérables lors des tirs. Rien dans cette pratique ne relève de la protection de la biodiversité.

 

Le silence complice des autorités

 

Une responsabilité politique évitée

 

À ce jour, ni les ministres compétents, ni les communes concernées, ni les organes officiels ne prennent de position ferme contre ces lâchers. Le cadre légal est respecté, nous répond la DNF (Département de la Nature et des Forêts), mais aucune volonté politique ne se manifeste pour faire évoluer la loi.

 

À Lasne, commune qui se définit comme paisible et tournée vers le bien-être de ses habitants, des milliers d’oiseaux sont lâchés chaque année. Les autorités locales ne peuvent ignorer les conséquences : plombs dans les jardins, peur des animaux domestiques, dangers pour les enfants et les chevaux, privatisation de chemins publics... Les plaintes de riverains se multiplient, comme en atteste la réponse écrite de la DNF suite à une question sur les lâchers de faisans et de canards à Lasne.

 

Canards Colvert dans la nature

 

Une chasse réservée à une élite bien connectée

 

Pressions, invitations et entre-soi

 

Cette chasse ne concerne pas le citoyen lambda. Ce sont des notables, des hommes politiques, des figures influentes, souvent propriétaires de domaines ou invités dans des chasses privées, qui participent à ces tueries. Tout est fait pour les satisfaire : lâchers massifs, gibier facile, confort maximal.

 

Ces événements sont protégés par le silence : personne ne veut froisser ces cercles fermés. Le résultat ? Une opacité totale, des pratiques tolérées voire encouragées, et une image totalement déformée du rôle du chasseur dans notre société.

 

Des dangers pour tous

 

Risques réels pour les habitants

 

Ces lâchers d’animaux ont lieu parfois à proximité immédiate de zones habitées ou fréquentées par des promeneurs, cavaliers, vététistes ou enfants. Le risque d’accident est bien réel. Les cartouches pleuvent, les tirs se font parfois à proximité des maisons. Des riverains rapportent des plombs retrouvés dans les gouttières, les pelouses ou les abris de jardin.

 

La DNF elle-même reconnaît que des plaintes citoyennes remontent régulièrement, sans pour autant que des mesures concrètes ne soient prises. Pire encore : certains politiques et fonctionnaires sont eux-mêmes chasseurs. Difficile, dès lors, d’espérer des décisions impartiales...

 

Une demande claire : transparence et interdiction des lâchers

 

Il est temps de faire la lumière sur ces pratiques. L’existence d’un document interne de l’AFSCA, prouvant l’ampleur des importations, ne peut plus être ignorée. Ces oiseaux ne sont pas « gérés », ils sont sacrifiés.

 

Le bien-être animal doit primer, tout comme la sécurité des citoyens. La chasse ne peut plus être une affaire de privilèges, de réseaux et d’entre-soi. Il faut interdire les lâchers d’animaux d’élevage pour la chasse en Wallonie, comme c’est déjà le cas en Flandre.

 

Conclusion : pour une gestion civile et non politique du bien-être animal

 

Tant que la gestion du bien-être animal restera entre les mains d’acteurs liés aux lobbys de la chasse, aucune réforme sérieuse ne verra le jour. Le bien-être animal doit devenir une compétence civile, indépendante, et transparente.

Ils sont perdus

#BE2513303 - Lyno, chat perdu à Binche - AnimalWeb Belgique

WHT - Lyno — Chat perdu à Binche — 30/05/2025

  • Sexe Mâle
  • Couleurs Gris bleu mais son poil a brun
  • Comportement Très câlin pot de colle
  • Castré/stérilisé Oui
WHT - Lyno
#BE2513302 - Taïgo, chat perdu à Besonrieux - AnimalWeb Belgique

WHT - Taïgo — Chat perdu à Besonrieux — 14/06/2025

  • Sexe Mâle
  • Couleurs Gris blanc
  • Type de pelage Long poils
  • Comportement Affectueux
  • Castré/stérilisé Oui
  • Puce électronique 177160
WHT - Taïgo

WLG - Yoko — Chat perdu à liege — 09/06/2025

  • Sexe Mâle
  • Couleurs Blanc
  • Comportement Tres sociable
  • Castré/stérilisé Non
WLG - Yoko
#BE2513287 - Betty, perroquet perdu à Ottignies - AnimalWeb Belgique

WBR - Betty — Autre animal perdu à Ottignies — 08/06/2025

  • Sexe Femelle
  • Couleurs Gris, queue rouge
WBR - Betty

Ils ont été trouvés

#BE2513276 - Chat trouvé - Ohain - AnimalWeb Belgique

Chat trouvé à Ohain (Lasne) — 08/05/2025

  • Sexe Mâle
  • Couleurs Beige et blanc, yeux bleus
  • Type de pelage Court
  • Comportement Amical avec un peu de méfiance
  • Castré/stérilisé Oui
  • Puce électronique Non
WBR - Flocon
#BE2513166 - Lapin aperçu - Arlon - AnimalWeb Belgique

 Autre animal trouvé à Arlon — 26/04/2025

  • Couleurs Fauve
  • Comportement Effrayé
  • Puce électronique Ne sait pas
WLX - Inconnu
Paons bleu et blanc perdu

 Autre animal trouvé à rosieres — 16/04/2025

  • Sexe Mâle
  • Type de pelage Plumes
WBR - Inconnu
#BE2513065 - Lapin trouvé à Mouscron - AnimalWeb Belgique

Autre animal trouvé à Mouscron — 23/03/2025

  • Sexe Mâle
  • Couleurs Blanc
  • Comportement Affecteux
WHT - Inconnu