La France et la Belgique sont à nouveau touchées par l'influenza aviaire
C'est en 1997 à Hong Kong que l'Influenza aviaire a été détectée pour la première fois. Le virus qui a disparu durant 6 années a fait sa réapparition en 2013 dans de nombreux pays asiatiques. Depuis la fin 2021, l'influenza aviaire du sous type H5N1 s'est propagé rapidement à travers le monde. Selon l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), la grippe est responsable en Europe de la mort et de l'euthanasie de dizaines de millions d'oiseaux. Cette crise exceptionnelle et inédite a également un impact non négligeable sur l'offre des aliments à base de volailles. Ceci a pour conséquence que les oeufs, les cuisses de poulets, les rôtis de dindes, les filets de canards, etc... ont vu leurs prix augmenter de façon considérable.
La grippe aviaire est une maladie d'origine animale. C'est une infection virale très contagieuse qui touche principalement les oiseaux qu'ils soient domestiques, sauvages ou d'élevages. Dans de rares cas, le virus peut se transmettre à l'humain sans le rendre malade. Néanmoins, les autorités sanitaires surveillent de près les mutations du virus, craignant que celui-ci soit un jour transmissible à l'homme provoquant ainsi une nouvelle pandémie. Selon les spécialistes, la contamination peut avoir lieu lors d'un contact direct avec des animaux malades ou lors d'une exposition avec des déjections, du matériel qui a été souillé (outils, caisses, etc...). De plus, le virus H5N1 peut se propager, sur de courtes distances, par l'air.
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La grippe aviaire en France
Malgré les mesures prises par le ministère de l'agriculture le 11 novembre qui a relevé le risque de "modéré" à "élevé", la situation déjà très compliquée dans les élevages qui ont été touchés de plein fouet en 2022 risque encore de s'aggraver dans les prochaines semaines. Pour rappel, tous les oiseaux ne peuvent sortir en extérieur et tous les marchés de volailles sont interdits sur le territoire métropolitain.
La grippe aviaire en Belgique
Depuis le début de l'année 2023, deux foyers de contamination par le virus de la grippe H5N1 hautement pathogène ont été confirmés. Le premier a été constaté dans une exploitation commerciale située dans la commune de Tongres, une localité de la province de Limbourg. Le deuxième a eu lieu dans un élevage situé à Wervik, une commune de la province de Flandre-Occidentale. Dès le constat des épidémies, une zone de protection de 3 km et une zone de surveillance de 10 km ont été établies autour des exploitations commerciales. Ces mesures de biosécurité strictes sont imposées afin d'essayer d'enrayer la propagation du virus à d'autres élevages.
L'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) demande en outre, la collaboration des citoyens et en particuliers des promeneurs. Ceux-ci ont la possibilité de signaler via le numéro gratuit 0800/99 777 tout les oiseaux sauvages découvert décédés.
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Les mesures gouvernementales contre la grippe aviaire
Face aux ravages de l'influenza aviaire parmi les élevages, les professionnels du secteur sont désemparés. Ceux-ci, confrontés à des pertes financières importantes, demandent aux autorités des solutions afin d'éradiquer au plus vite l'épidémie.
La prévention contre la grippe aviaire
Les solutions apportées, depuis l'apparition du virus, consistent principalement à euthanasier aussi bien les oiseaux contaminés que ceux qui sont sains. Un périmètre de sécurité et de surveillance est aussi imposé afin de limiter toute contamination supplémentaire. De plus, tout transport et marché de volailles sont strictement interdits. Malheureusement ces mesures strictes mises en place par les autorités sanitaires ont très peu d'effet sur la propagation du H5N1 qui se fait principalement par les oiseaux sauvages au cours de leur migration. Aucun gouvernement ne peut empêcher les oiseaux de se déplacer et de franchir les frontières terrestres.
Le vaccin contre la grippe aviaire
La solution pourrait venir de la mise en place d'une campagne de vaccination dans les élevages de volailles. Ce vaccin tant attendu par les professionnels du secteur n'est, à l'heure actuelle, pas disponible. Pour l'instant la Commission Européenne n'a pas encore donné son accord pour sa commercialisation et la vaccination des volailles.