
Bien avant Kate Middleton, la princesse Diana s’était opposée aux rituels de chasse imposés à ses enfants, dont le sanglant blooding.
Article du 27 juillet 2025
Bien avant Kate Middleton, Lady Diana avait déjà exprimé son rejet profond des traditions cruelles de la chasse royale. Pourtant, malgré son opposition, ses deux fils furent soumis au rituel sanglant du blooding. Une histoire de silence, de résistance, et peut-être d'espoir.
Une tradition brutale transmise par la monarchie
Le blooding est l’un des rituels les plus sombres et secrets de la chasse aristocratique britannique. Il consiste à enduire le visage du jeune chasseur, souvent un enfant ou un jeune adulte, du sang de l’animal qu’il vient d’abattre, marquant ainsi son entrée dans la "communauté des chasseurs". Une pratique archaïque, choquante, et pourtant toujours défendue dans certains cercles royaux.
Récemment, Kate Middleton a brisé le silence sur cette pratique, révélant qu’elle-même n’avait jamais pu l’accepter. Mais bien avant elle, la princesse Diana exprimait déjà son profond dégoût face à ces rites qu’elle jugeait "cruels et obsolètes". Malheureusement, ses protestations sont restées lettre morte.
Diana à Balmoral : une femme moderne face à un monde ancien
Paul Burrell, qui avait été valet de chambre pour la reine Élisabeth II avant de devenir majordome de la princesse Diana, expliqua que, malgré tous ses efforts, la princesse ne parvenait pas à s'intégrer à ce « monde archaïque », car elle était trop « moderne ». Il ajouta que certaines traditions royales, comme la chasse au cerf et le saignage, un rituel consistant à enduire le visage du sang de la première proie, étaient pour elle incompatibles avec l’époque. Diana, selon lui, « trouvait cela digne d’un roman victorien ».
Le majordome royal confia également :
Diana considérait Balmoral comme figée dans le passé, dans un monde qui n’existait plus, et elle n’était pas cette personne. Elle vivait dans le monde réel.
William et Harry, marqués malgré leur mère
Diana n'était pas seulement une icône de compassion et de modernité. Elle fut aussi, dans l’ombre, l’une des rares voix à s’opposer aux traditions de chasse de la famille royale britannique. Elle refusait que ses enfants soient élevés dans une culture où la mort d’un animal devenait un jeu de pouvoir ou un rite de passage.
Et pourtant, comme l’ont révélé plus tard des témoignages, dont celui du prince Harry dans son livre Spare, William et Harry ont été initiés de force au blooding. Leurs visages couverts de sang, sous les regards approbateurs d’adultes censés les protéger. Diana, bien qu’opposée, ne pouvait rivaliser avec le poids des traditions et des pressions royales.
Un héritage d’indifférence, de Victoria à Elizabeth II
Le silence de la royauté sur cette pratique n’est pas nouveau. La reine Elizabeth II, elle-même passionnée de chasse, a perpétué cette culture sans jamais la remettre en question. Comme ses ancêtres, dont la reine Victoria, elle considérait la chasse comme un "sport noble", réduisant les animaux à de simples trophées.
Ce mépris institutionnel pour la vie animale est enraciné dans l’aristocratie britannique depuis des siècles. La compassion, l’éthique et la remise en question n’y ont longtemps eu aucune place.
La rupture viendra sans doute de cœurs libres, comme l’était Diana
Ce que Diana représentait – et que Kate incarne aujourd’hui à sa manière, c’est la possibilité d’une conscience différente, plus sensible, plus humaine. Malheureusement, ces femmes, bien qu’au cœur de la monarchie, n’ont jamais eu le pouvoir d’abolir ces pratiques cruelles et abjectes.
La véritable rupture viendra sans doute de celles et ceux qui, hors des palais, refusent de se taire. Des esprits libres, des militants, des citoyens pour qui la vie d’un animal vaut plus qu’un rite sanglant ou une tradition d’un autre temps.
Vers une autre royauté ?
Alors que l’opinion publique évolue et que les jeunes générations rejettent de plus en plus la cruauté gratuite, le blooding apparaît pour ce qu’il est vraiment : un vestige barbare. Il ne tient plus qu’à nous, collectivement, d’exiger que ces traditions s’éteignent à jamais.
Diana a tenté de protéger ses fils. Kate ose parler. À nous maintenant de faire entendre la voix de celles et ceux qui ne peuvent pas parler : les animaux.