Les chats et les chiens : responsables des dérèglements climatiques et de la destruction de la biodiversité

Illustration représentant un homme, un chat, un chien et la planète Te
Illustration représentant un homme, un chat, un chien et la planète Te

On aime pointer du doigt chats et chiens, mais la vraie catastrophe écologique, c’est l’humain qui en est responsable dès sa naissance.

 

Article du 22 septembre 2025

 

François Gemenne, un illustre inconnu, professeur à l'université de Liège et membre du GIEC, fait le tour des médias avec cette affirmation choc: « Le chat est une catastrophe pour la biodiversité, le chien est une catastrophe pour le climat ».


La phrase claque. Elle se répand comme une vérité scientifique. Mais est-ce bien sérieux ?

 

Quand l’humain rejette la faute sur les chats et les chiens

 

Lorsqu'on n'a rien à dire d'intéressant et surtout quand les accusés n'ont pas droit à la parole, il est tentant de chercher des responsables faciles pour tous les maux de la Terre dont les dérèglements climatiques. 

 

François Gemenne, dans une interview sur la chaîne audiovisuelle française LCI, pointe du doigt les chats qui chassent les oiseaux ou les chiens dont l’alimentation contribue à l’empreinte carbone.

 

Et oui, les animaux se nourrissent aussi, tout comme les humains !

 

Faut-il donc supprimer chats et chiens comme cela se fait régulièrement dans les pays non-civilisés ? Notre brillant chercheur n'ira pas jusque là, mais bon il détient la "Vérité" et semble être très satisfait de lever un "tabou" qui ne plaira pas à tous ceux qui ont des animaux de compagnie et qui les aiment. 

 

Cette approche simpliste de François Gemenne détourne notre attention du vrai problème : c’est l’humain et ses choix quotidiens qui façonnent les catastrophes environnementales. Avant même leur naissance, les êtres humains génèrent déjà une empreinte écologique à travers les examens médicaux, etc.. Comprendre cette réalité est essentiel pour arrêter de blâmer les animaux qui sont des coupables tout trouvés et commencer à agir là où cela compte vraiment.

 

Quand l’humain refuse de se regarder dans le miroir

 

Tout comme François Gemenne, plutôt que de regarder en face ses propres choix destructeurs, l’humain adore désigner un coupable extérieur. Le chat, le chien, l’animal… n’importe qui, pourvu que cela détourne le regard du vrai responsable.

 

En réalité, chaque être humain est une source d’impact écologique dès sa naissance et même avant :

 

  • Échographies, analyses médicales, régimes spéciaux et médicaments pendant la grossesse.

  • Déchets hospitaliers liés à l’accouchement : matériel stérile à usage unique, électricité, chauffage, eau stérilisée.

  • Déplacements des médecins, des parents, du personnel soignant.

 

Avant même de prononcer son premier cri, un bébé a déjà généré une empreinte carbone. Et cette empreinte ne fera que croître toute sa vie.

 

Ce ne sont pas les animaux domestiques qui détruisent la planète

 

Les chats et les chiens ne sont pas exempts d’impact : un chat qui chasse peut tuer des oiseaux, un chien a une empreinte liée à son alimentation. Mais comparons honnêtement :

 

  • Les chats ne rasent pas les forêts tropicales.

  • Les chiens n’ouvrent pas de mines de cobalt pour fabriquer des batteries.

  • Aucun animal domestique ne construit d’autoroutes, ne bétonne des plaines agricoles, ne pulvérise de pesticides ou ne rejette des tonnes de CO₂ dans l’atmosphère.

 

Tout cela, c’est l’humain. Et uniquement l’humain.

 

Les phrases faciles, une diversion dangereuse

 

Dire que « le chat est une catastrophe » ou que « le chien est une catastrophe », c’est frapper les esprits avec une formule-choc… mais c’est surtout déplacer la culpabilité.


Pendant qu’on débat de l’impact du chat du voisin, on ne parle pas :

 

 

On pourrait ajouter à cette liste non-exaustive, l'empreinte carbone des déplacement de François Gemenne dans les différents médias afin de "choquer le monde" et proclamer sa "Vérité".

 

L’humain est le seul responsable de la destruction de la planète

 

La conclusion est simple : ce n’est ni le chat ni le chien qui détruisent la planète, c’est l’humain.
Et c’est uniquement lui qui doit changer ses comportements, exiger des choix politiques courageux, et cesser de chercher des boucs émissaires dans le monde animal. Des animaux de compagnie, de ferme et de forêts qui ne demandent qu'à vivre en paix, loin des humains destructeurs.

 

Alors, la prochaine fois que quelqu’un vous dit que votre chat ou votre chien est « une catastrophe », posez-lui une seule question :

 

Et toi, combien de fois as-tu pris ta voiture ou l’avion cette année ?

Thèmes :Actualités, Bien-être animal, Interview, François Gemenne, LCI, Médias, France