
Les lutins farceurs règnent désormais sur les forêts, utilisant ruses et pièges pour empêcher les chasseurs de tuer les animaux.
Article du 17 décembre 2025
Dans les profondeurs des bois vivait une communauté de lutins farceurs bien décidés à protéger chaque écureuil, cerf, sanglier et oiseau des pulsions morbides des chasseurs.
Tuer n’est pas un jeu
Dans une clairière baignée de lumière, les lutins farceurs organisaient chaque matin une ronde joyeuse autour des champignons géants et des troncs moussus. Ils chantaient, dansaient et jouaient avec les animaux, saluant chaque lièvre bondissant et chaque mésange piaillante comme de véritables amis.
Un jour, ils eurent vent d’une nouvelle inquiétante : des chasseurs, assoiffés de sang, s’approchaient de la forêt avec leurs fusils, prêts à transformer ce paradis en champ de bataille. Les lutins, dont la magie puisait sa force dans la joie et le respect de toute vie, furent consternés :
Les chasseurs ne comprennent rien à la forêt. Ils pensent que tuer est un jeu, une distraction, un sport, un droit.
Mais pour les lutins farceurs, rien n’était plus sacré que la vie :
Les lutins farceurs, même s’ils ne sont que des personnages, ont un cœur... au contraire des chasseurs qui l’ont perdu depuis longtemps.
Avec malice, ils préparèrent des pièges pour embêter ces envahisseurs : des bottes qui s’enfonçaient dans la boue, des chapeaux envolés par de mini-tornades magiques, des sentiers qui disparaissaient comme par enchantement. Chaque farce avait un but : ralentir les chasseurs, leur faire perdre leurs repères, les forcer à rebrousser chemin. Les forcer à comprendre que les bois et les forêts n'étaient pas des terrains de jeu et que les animaux qui y vivaient avaient le droit de vivre en paix.
La forêt, jadis silencieuse, bruissait maintenant de rires lutins et de gazouillis d’animaux libérés de l’angoisse. Car au fond, les lutins savaient une chose essentielle : tuer n’est pas un jeu, aimer les animaux c’est les protéger.
Aimer les animaux c’est les protéger
Les lutins farceurs n’étaient pas des guerriers, mais des défenseurs de la vie. Ils savaient que pour changer les cœurs il fallait éveiller la conscience. Alors ils invitèrent les plus jeunes animaux à organiser une assemblée magique sous l’arbre-roi.
Chevreuils, sangliers, renards, hérissons, chouettes et papillons vinrent écouter. Les lutins racontèrent leurs rencontres, leurs peurs et leur amour pour chaque créature vivante. Ils expliquèrent que chaque être, même le plus petit, comme la fourmi courageuse ou le colibri délicat, avait le droit de vivre librement.
Quand vous aimez quelqu’un, vous ne souhaitez pas sa disparition. Vous ne coupez pas les ailes d’un oiseau pour l’étudier. Vous ne prenez pas la course d’un lièvre pour un divertissement. Vous protégez.
Ce message toucha profondément chaque habitant de la forêt. Les arbres murmurèrent d’approbation, et les ruisseaux chantèrent plus fort encore. L’écho de cette sagesse se propagea bien au-delà des frontières boisées.
Le Père Noël, l'autre allié des animaux des bois et des forêts
Dans ce même esprit, d’autres récits montrent que même le Père Noël n’aime pas qu’on s’en prenne aux animaux des bois et forêts. Comme le raconte l’article de notre ami AnimalWeb Belgique, où les autorités soupçonnent le Père Noël d'avoir ligoté plusieurs chasseurs à des arbres.
Morale de la fable
Dans les contes comme dans la réalité, il est essentiel de comprendre que la forêt n’est pas un espace où l'on peut massacrer des êtres vivants sans défense, mais un sanctuaire de vie. Aimer les animaux, c’est les protéger, c’est écouter leurs cris, leurs chants et leurs murmures.
Et qui sait ? Peut-être qu’au détour d’un sentier, un petit lutin farceur vous fera sourire… et vous rappellera que chaque vie est précieuse.
