Tir aux pigeons : quand les cibles étaient encore vivantes
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Longtemps perçu comme un loisir de l'élite, le tir aux pigeons vivants fut une pratique cruelle aujourd’hui remplacée dans la majorité des pays par le tir sur des plateaux d’argile. Retour sur une évolution marquée par la lutte pour le bien-être animal, et sur ce combat qui reste encore à mener.
Une tradition sanglante héritée de l’aristocratie
Avant que ne s’impose le tir sur disques d’argile, le "tir aux pigeons" consistait bel et bien à tirer sur des pigeons vivants. Cette activité, née au XVIIIe siècle et largement pratiquée au XIXe siècle, faisait partie des loisirs prisés par l’aristocratie européenne. Les concours étaient organisés dans des lieux huppés, souvent associés à des cercles privés ou à des clubs de chasse.
Les pigeons étaient enfermés dans de petites cages appelées trappes, puis libérés un à un, parfois désorientés ou affaiblis volontairement, afin de faciliter le tir. L’objectif : les abattre en plein vol, de préférence avant qu’ils ne dépassent une ligne imaginaire dans le ciel. Plus le pigeon était touché rapidement, plus le tireur marquait de points.
Une pratique brutale et codifiée
Ce "sport" n’était pas un simple passe-temps. Il existait des compétitions officielles, avec des juges, des paris, et même des trophées prestigieux. En 1900, le tir aux pigeons vivants a même figuré aux Jeux Olympiques de Paris — ce fut la seule fois dans l’histoire des JO qu’un événement sportif impliquait la mise à mort d’animaux.
À cette époque, personne ou presque ne s’émouvait du sort des oiseaux utilisés. Des milliers de pigeons étaient tués chaque année dans le cadre de ces concours. Les survivants, blessés ou affolés, n’étaient pas toujours pris en charge et finissaient souvent leur vie dans une grande souffrance.
Jeux Olympiques de 1900 : 300 pigeons sacrifiés pour une médaille
Lors des Jeux Olympiques de Paris en 1900, une épreuve aujourd’hui inimaginable figurait au programme : le tir aux pigeons vivants. C’est la première et dernière fois que cette discipline a été reconnue comme olympique. Environ 300 pigeons furent abattus durant la compétition, sous les applaudissements d’un public mondain rassemblé au Cercle du Bois de Boulogne.
Le Belge Léon de Lunden remporta cette épreuve controversée en éliminant 21 oiseaux, ce qui lui valut une médaille d’or... mais aussi une place dans l’histoire comme le seul champion olympique à avoir tué des animaux pour gagner.
Plus de 120 ans plus tard, ce moment honteux des Jeux reste un symbole de la dérive sportive au détriment du vivant, que beaucoup aimeraient voir relégué à jamais dans les archives, sans répétition.
La lente prise de conscience
C’est au tournant du XXe siècle que les premières voix s’élèvent contre cette pratique, principalement grâce à l’action des premières associations de protection animale. En parallèle, la société évolue : les sensibilités changent, le respect des animaux commence à émerger comme une valeur éthique.
Face aux critiques croissantes, une alternative apparaît : les plateaux d’argile, parfois appelés « pigeons d’argile », inventés à la fin du XIXe siècle aux États-Unis. Ces disques sont propulsés dans les airs pour simuler le vol imprévisible d’un oiseau. Ils permettent de conserver l’aspect technique et sportif du tir, sans tuer d’animaux.
Le ball-trap (ou tir aux plateaux) connaît un succès rapide et remplace progressivement le tir aux pigeons vivants dans la majorité des compétitions officielles.
Une pratique encore tolérée dans certains pays
Malheureusement, le tir aux pigeons vivants n’a pas totalement disparu. S’il est interdit en Belgique, en France, en Italie, en Allemagne ou encore au Royaume-Uni, des exceptions subsistent.
Tir aux pigeons vivants : une barbarie toujours légale en Espagne
En Espagne, certaines régions autorisent encore les compétitions de tir aux pigeons vivants sous prétexte de "tradition culturelle". Chaque année, plusieurs milliers d’oiseaux y sont tués dans l’indifférence quasi générale, au grand dam des associations locales de défense des animaux. Malgré les mobilisations citoyennes, ces pratiques bénéficient encore d’un certain soutien politique.
Le tir aux plateaux : une alternative éthique !
Le tir aux plateaux d’argile (Ball-trap) est aujourd’hui la forme standardisée de ce sport dans le monde entier. Il est pratiqué en loisir ou en compétition dans un cadre bien plus respectueux de la vie animale. Si certains défenseurs des animaux continuent de critiquer le principe même de s’entraîner à tirer sur des cibles vivantes ou simulées, cette version ne fait plus de victimes animales directes.
Des sports de tir modernes comme le skeet, le trap ou le double trap sont même devenus disciplines olympiques reconnues. Ils exigent adresse, concentration et technique, sans pour autant perpétuer la cruauté du passé.
Et aujourd’hui ? D’autres oiseaux sont encore sacrifiés pour le loisir de certains nantis
Si le tir aux pigeons vivants appartient désormais au passé dans la majorité des pays européens, d’autres formes de cruauté envers les oiseaux persistent, notamment à travers les élevages et lâchers de faisans et de canards pour la chasse.
En Wallonie, chaque année, des centaines de milliers de faisans et de canards colverts sont élevés en captivité, souvent dans des conditions indignes, puis relâchés artificiellement dans la nature pour servir de cibles faciles aux chasseurs. Ces oiseaux, imprégnés de l’humain et incapables de se défendre ou de fuir efficacement, sont abattus à courte distance, dans des actes de chasse qui n’ont plus rien à voir avec un prétendu "équilibre naturel".
Les faisans et les canards colverts ont-ils moins de valeur que les pigeons ?
Pourquoi cette pratique, tout aussi cynique et inutile que le tir aux pigeons vivants, est-elle encore tolérée aujourd’hui ? Ces oiseaux ont-ils moins de valeur que les pigeons autrefois utilisés pour le tir sportif ? Leur souffrance serait-elle moins digne d’indignation ?
La réalité est que tant que ces lâchers massifs continueront, le loisir d’une minorité primera sur la vie animale. La lutte pour l’interdiction de ces pratiques n’est pas seulement une question de cohérence morale, elle est un prolongement nécessaire du combat pour le respect du vivant, entamé il y a plus d’un siècle.
Il a fallu du temps pour que le tir aux pigeons vivants soit banni. Combien d’années faudra-t-il encore pour que les faisans et les canards cessent d’être élevés pour mourir sous les balles des fusils ?”
Une pétition est en ligne afin de demander la fin des lâchers de faisans et de canards pour la chasse en Wallonie : Aller sur le site MesOpinions.com
Ils sont perdus

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