Le blooding : un rituel de chasse royal aussi archaïque que cruel

Cerf et biche dans une prairie

Peu connu du grand public, le blooding est un rituel d’un autre temps. Cette pratique d’initiation à la chasse, encore perpétuée au sein de la famille royale britannique, consiste à maculer de sang le visage du jeune initié. Une tradition barbare qui illustre la violence cachée derrière certaines chasses dites « nobles ».

 

Un rite d’initiation empreint de symbolisme sanglant

 

Le blooding, que l’on pourrait traduire par « mise au sang », est un rite d’initiation pratiqué lors des premières chasses à courre ou de battues royales, principalement en Grande-Bretagne. Il consiste à appliquer le sang de la première proie tuée, souvent un cerf ou un faisan, sur le visage du jeune ou nouveau chasseur. Un geste symbolique, censé marquer l’entrée de l’initié dans le cercle des chasseurs.

 

Ce rituel serait issu d’anciennes traditions aristocratiques mêlant superstition, domination de l’homme sur l’animal et transmission patriarcale d’un savoir censé être noble. En réalité, il ne s’agit que d’une mascarade déguisant une cruauté gratuite derrière les apparats d’une prétendue tradition.

 

Une tradition qui résiste aux critiques modernes

 

Alors que de plus en plus de citoyens, y compris dans les familles influentes, s’interrogent sur le sens éthique de la chasse récréative, le blooding reste pratiqué dans certains cercles royaux et aristocratiques du Royaume-Uni. Il ne s’agit pas d’un simple folklore, mais bien d’un acte réel, perpétré sur des enfants ou des adolescents, dans un contexte où la mise à mort d’un animal est célébrée comme un rite de passage.

 

Cette normalisation de la violence, dès le plus jeune âge, interroge profondément. Non seulement elle participe à la banalisation de la souffrance animale, mais elle entretient un modèle de virilité archaïque où tuer devient une fierté.

 

Biche dans une prairie

 

Une éducation à la violence ?

 

Ce type de rituel interroge aussi la façon dont certains enfants sont éduqués : au lieu d’être invités à observer, comprendre et respecter le monde animal, ils sont directement plongés dans un univers où la mort devient un jeu de pouvoir. On les félicite non pas pour leur compassion, mais pour leur capacité à ôter la vie.

 

Dans le contexte actuel d’effondrement de la biodiversité, de crise climatique et de prise de conscience éthique, ce genre de traditions apparaît non seulement dépassé, mais aussi profondément néfaste.

 

Le traumatisme silencieux du prince Harry

 

Ce que le prince Harry a vécu lors de ses premières chasses dépasse largement le cadre d’un simple malaise. Dans ses mémoires Spare, il révèle un épisode particulièrement choquant : alors qu’il n’avait que 15 ans, un guide de chasse du nom de Sandy l’a contraint à plonger la tête dans la carcasse encore chaude d’un cerf qu’il venait d’abattre.

 

Il raconte avoir tenté de résister, mais l’adulte l’a maintenu de force :

 

J’ai essayé de me dégager, mais Sandy m’a enfoncé plus profondément. […] Mon nez et ma bouche étaient pleins de sang, de tripes et d’une chaleur profonde et dérangeante.

 

Pris au piège, incapable de respirer, envahi par l’odeur de mort et la texture insoutenable des organes, Harry a fini par vomir. Ce que l’on appelle encore tradition ou initiation est, dans ce cas précis, une forme de maltraitance psychologique d’une rare brutalité.

 

Ce n’était pas un jeu, ni un passage symbolique vers l’âge adulte : c’était une humiliation physique et mentale, imposée à un adolescent pour qu’il « s’endurcisse » aux yeux de la noblesse. Ce traumatisme, il l’a gardé longtemps enfoui avant de pouvoir le raconter.

 

Il devient alors plus facile de comprendre pourquoi Harry s’est progressivement éloigné de la famille royale, de ses codes figés et de ses rituels cruels. Ce n’est pas seulement une rébellion médiatique : c’est le refus d’un modèle qui glorifie la domination et la souffrance, au détriment de la sensibilité humaine et du respect du vivant.

 

Aujourd’hui, le prince Harry défend des causes plus humaines, soutient des initiatives pour la santé mentale, l’environnement, et remet en cause certains fondements de l’institution monarchique. Ce chemin d’émancipation prend racine, peut-être, dans cette minute suffocante passée, à quinze ans, la tête plongée dans le corps sans vie d’un cerf.

 

Un parallèle troublant avec les chasses royales belges

 

Si le blooding choque par sa symbolique crue, il n’est pas si éloigné de certaines pratiques encore en vigueur en Belgique. En effet, les chasses royales belges, organisées dans les domaines comme ceux d’Ardenne ou de Ciergnon, suscitent régulièrement l’indignation des citoyens soucieux du bien-être animal.

 

Ces chasses, menées en toute opacité, permettent à un petit cercle d’élus et de privilégiés d’abattre cerfs, sangliers ou biches dans des conditions qui échappent bien souvent à tout contrôle démocratique. Si le rituel du blooding n’est pas documenté en Belgique, l’esprit de domination et de privilège qui entoure ces chasses n’est pas sans rappeler les traditions britanniques.

 

Pour en savoir plus sur les chasses royales en Belgique, consultez notre article complet :
Les chasses royales en Belgique : traditions, privilèges et souffrances animales

 

La tradition ne justifie pas la cruauté

 

On entend souvent, pour justifier ces pratiques, l’argument de la tradition. Mais faut-il vraiment continuer à perpétuer des gestes violents sous prétexte qu’ils existent depuis des siècles ?


L’évolution de la société montre que l’on peut remettre en question des rituels archaïques sans renier notre histoire. Il est grand temps de considérer les animaux comme des êtres sensibles et non comme des trophées d’initiation.

 

Un éveil des consciences, même au sein de certaines familles royales

 

Heureusement, certaines figures influentes semblent remettre en question ces rituels. Des voix s’élèvent timidement contre le blooding, dénonçant une barbarie inacceptable pour une société qui se veut civilisée. Cette prise de conscience, bien que tardive, offre une lueur d’espoir.

 

Elle nous rappelle que chacun, même issu d’un milieu traditionnellement favorable à la chasse, peut évoluer et refuser de cautionner la souffrance animale.

 

Pour une royauté respectueuse de la vie

 

Le blooding n’est pas un simple détail folklorique. C’est un révélateur de la manière dont certaines élites conçoivent encore leur rapport au vivant : domination, violence ritualisée, déconnexion de la réalité écologique.

 

Face à l’urgence climatique, à l’effondrement de la faune sauvage, et aux valeurs contemporaines fondées sur le respect et la compassion, il est indispensable de dénoncer ces pratiques et d’envisager une royauté qui respecte le vivant.

 

Le blooding : un rituel sanglant aux airs de cérémonie occulte

 

Derrière les apparences de tradition aristocratique, le blooding présente des similitudes troublantes avec certains rituels archaïques et sectaires. Un animal est tué. Son sang est recueilli. Puis il est appliqué sur le visage d’un jeune initié, encore enfant ou adolescent, dans une mise en scène solennelle. Le tout sous le regard approbateur d’adultes hiérarchiquement supérieurs.

 

Il ne manque que les chants ou les incantations pour faire de ce rite une cérémonie aux accents quasi sataniques.

 

Ce geste n’est ni anodin ni symboliquement neutre. Il mêle mort, domination, soumission à l’autorité, et effacement de l’empathie. En cela, il s’éloigne radicalement des valeurs d’éducation bienveillante et de respect du vivant. Il est urgent de questionner de telles pratiques, même lorsqu’elles se revendiquent de la « tradition ».

 

Conclusion


Il est temps de tourner la page de ces rituels sanglants. Le blooding, comme d’autres formes de chasse d’apparat, n’a plus sa place dans une société éveillée aux enjeux du bien-être animal. Informer, dénoncer, éduquer : telle est la mission que nous poursuivons chez AnimalWeb Belgique, pour un monde où l’animal est enfin respecté, et non sacrifié sur l’autel de la tradition.

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#BE2513573 - Duchesse, chat perdu à Asse - AnimalWeb Belgique

VBR - Duchesse — Chat perdu à Asse — 16/07/2025

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Chat trouvé à Woluwe Saint Lambert — 18/07/2025

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