C'est dans l'exploitation de Laurent Levacher que les autorités ont saisi plusieurs bovins maltraités
Article du 11 mars 2023
C'est dans la commune de Vatteville-la-Rue située dans le département de la Seine-Maritime (76) que des faits de maltraitances envers des bovins ont été constatés par les gendarmes et les services vétérinaires de la DDPP. Suite à l'inspection qui s'est déroulée le 07 mars 2023, les autorités ont décidé de saisir les animaux de l'élevage de Laurent Levacher.
Lors de l'inspection des cadavres de bovins ont été retrouvés
Laurent Levacher qui est un ancien candidat de la célèbre émission de télévision de M6, "L'amour est dans le pré", saison 15 (2020), présentée par Karine Lemarchand est à nouveau sous les feux des projecteurs médiatiques. En effet, l'agriculteur qui était aussi apparu dans l'émission de C8 "Touche pas à mon poste" pour parler des difficultés d'être paysan, est suspecté de maltraitance envers les animaux de sa ferme.
C'est le mardi 07 mars que les services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) et la gendarmerie se sont rendus dans l'élevage "La Ferme d'Osaâne" appartenant à Laurent Levacher.
Malgré le fait que Karine le Marchand déclarait dans l'émission "L'amour est dans le pré" de M6 : "Il paraît que chez lui, la condition animale est une priorité", lors de leur inspection au sein de l'élevage, les services vétérinaires ont constatés un nombre important d'infractions en matière de bien-être animal. De plus, lors de leur mission, les gendarmes et les agents de la DDPP ont trouvé des cadavres d'autres animaux.
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Le communiqué de presse de la préfecture
La préfecture a réagi aux faits constatés dans la ferme située village de Vatteville-la-Rue dont l'exploitant est Laurent Levacher :
Des opérations de contrôles administratifs qui se sont déroulées sur l'exploitation le 7 mars sous le pilotage technique des services vétérinaires de la DDPP avaient révélé un grand nombre de manquements sérieux aux règles de la protection animale, susceptibles de constituer des infractions.
Ces services ont constaté que les conditions de vie et de détention des bovins présents sur l'exploitation sont incompatibles avec les besoins physiologiques de leur espèce (défaut d'abreuvement, manque caractérisé d'alimentation de qualité). Cette insuffisance d'apport en aliment a pour conséquence un phénomène de compétition entre les animaux qui présentaient pour certains des pathologies démontrant une absence de soins évidente.
Les services vétérinaires ont ainsi été contraints de procéder à l'euthanasie d'un bovin en situation de grande souffrance. La présence de nombreux cadavres de bovins a également été relevée dans l'exploitation.
Les autorités décident de saisir les bovins
C'est trois jours plus tard, le vendredi 10 mars 2023 que les services vétérinaires de la DDPP et les gendarmes avec l'appui de la fondation Brigitte-Bardot ont investi l'exploitation de Laurent Levacher. Lors de cette descente, plusieurs bovins ont été saisis. Les vétérinaires ont dû également euthanasier un bovin qui était agonisant.
Les bovins sauvés de l'exploitation ont été accueillis dans d'autres fermes. Sur ce point, la préfecture a communiqué :
Ils seront individuellement examinés, traités, testés contre les maladies avant d'être placés chez des éleveurs partenaires de la fondation Brigitte-Bardot
Avertissements et mises en demeure depuis 2020
Laurent Levacher, l'exploitant de la ferme biologique, orientée vers une agriculture durable, "La Ferme d'Osaâne" avait déjà été averti par les autorités en charge du bien-être animal. Suite à des contrôles qui se sont déroulés début de l'année 2020 et le constat de l'état sanitaire déplorable de l'élevage, des avertissements et des mises en demeure avaient été envoyés à l'exploitant de l'élevage. Malgré cela, les vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations n'avait constaté aucune amélioration.
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La maltraitance des animaux dans les élevages
La maltraitance animale dans les élevages est une préoccupation importante pour de nombreux défenseurs des droits des animaux, ainsi que pour les autorités compétentes en matière de protection animale.
Des vidéos tournées dans des élevages par l'association L214 (Ethique et Animaux) qui montraient les conditions déplorables dans lesquels vivaient les animaux d'élevage, avaient déjà suscité l'émoi du grand public.
Il existe des réglementations strictes pour assurer la protection des animaux d'élevage, mais malheureusement, certaines pratiques peuvent encore causer des souffrances inutiles aux animaux. Des exemples de maltraitance animale dans les élevages peuvent inclure des conditions de vie inappropriées, un accès limité à l'eau et à la nourriture, une surpopulation dans les enclos, ainsi que des pratiques cruelles telles que la castration sans anesthésie ou la coupe de queue.
Il est important de continuer à sensibiliser le public à la maltraitance animale dans les élevages et de mettre en place des mesures pour garantir le respect des réglementations en matière de protection animale. Les associations de protection animale jouent également un rôle important en dénonçant les cas de maltraitance et en apportant une assistance aux animaux en détresse.