Chasse et traditions
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Peut-on vraiment défendre une pratique uniquement parce qu’elle serait « traditionnelle » ? Derrière cet argument, les chasseurs tentent de préserver un privilège mortifère qui se résume à se faire plaisir en massacrant un maximum d'animaux... Plus l'animal exécuté est imposant, plus beau sera le trophée, plus belle sera la photo publiée sur les réseaux sociaux. Or, notre société a déjà tourné la page de nombreuses coutumes jugées barbares. La chasse suivra le même chemin, ce n’est qu’une question de temps. Pourtant, nombre de responsables politiques, même parmi les plus progressistes, continuent de cautionner cette pratique au nom d’intérêts électoraux.
La tradition, dernier rempart des chasseurs
Dans nos régions, les chasseurs aiment à répéter que la chasse est une tradition ancestrale, profondément enracinée dans nos campagnes. Selon eux, il ne serait pas légitime de remettre en cause une pratique qui aurait toujours existé et qui ferait partie du patrimoine culturel. Cet argument, qui résonne encore chez une partie de la population, leur sert de justification ultime : la chasse ne pourrait pas être critiquée ni limitée, puisqu’elle serait le prolongement naturel d’un héritage collectif.
Cet appel à la tradition est pourtant fragile. Car l’histoire regorge d’exemples de pratiques autrefois « traditionnelles», considérées comme des coutumes immuables, et qui ont fini par disparaître tant elles contredisaient l’évolution des valeurs humaines.
Quand les traditions basculent dans la barbarie
Il suffit de regarder en arrière pour comprendre que toutes les traditions ne méritent pas d’être perpétuées. Le tir aux pigeons vivants, par exemple, a longtemps été considéré comme un loisir respectable en Europe avant d’être interdit. L’esclavage, qui a duré des siècles et reposait sur l’argument de la tradition et de la religion, a fini par être aboli.
La liste est longue : sacrifices humains, torture, lapidation, mariages forcés d’enfants, droit de cuissage, humiliations publiques, bûchers de sorcières, peine de mort, autant de pratiques jadis inscrites dans la culture des peuples et défendues au nom de la coutume. Toutes ont fini par être rejetées par les sociétés modernes parce qu’elles étaient contraires à la dignité humaine.
Les chasses à courre, malgré leur persistance dans certains pays comme en France ou au Royaume-Uni (où l'on pratique encore le blooding), sont aujourd'hui considérées en Europe comme des vestiges d'un passé barbare.
La chasse : une tradition en décalage avec les valeurs actuelles
Pourquoi la chasse, qui consiste à tuer des animaux pour le plaisir ou sous prétexte de régulation, échapperait-elle à ce processus ?
Notre époque est marquée par une prise de conscience croissante de l’importance du bien-être animal, de la biodiversité et de l’urgence écologique. Les animaux ne sont plus vus comme de simples « ressources » ou « cibles », mais comme des êtres sensibles.
Or la chasse, même quand elle se pare du mot « tradition », repose sur la même logique que les pratiques abandonnées : infliger la mort, la souffrance ou l’humiliation à des êtres vivants au nom d’un divertissement. Elle n’est plus en phase avec les valeurs modernes qui cherchent à protéger le vivant, et non à l’exploiter.
Contradictions politiques : quand la modernité s’efface devant la chasse
Dans nos pays dits civilisés, on aime afficher un visage moderne et progressiste : égalité, droits humains, protection de l’environnement. Pourtant, lorsqu’il s’agit de pratiques qui infligent la souffrance et la mort aux animaux, la complaisance demeure. Les mêmes responsables politiques qui se disent attachés à l’éthique et au respect du vivant continuent de cautionner la chasse de loisir, les corridas, certaines féria ou encore des « jeux villageois » où les animaux sont exhibés, maltraités ou mis à mort pour divertir le public. Plus près de nous, en Wallonie, l’autorisation des lâchers massifs de faisans à Lasne illustre parfaitement cette contradiction : d’un côté, un discours de protection de la biodiversité ; de l’autre, une pratique artificielle qui alimente directement les fusils des chasseurs.
Ce double discours révèle une contradiction profonde : d’un côté, l’affirmation d’un idéal de société plus juste ; de l’autre, l’acceptation passive, voire la protection active, de traditions barbares qui n’ont plus leur place dans un monde qui prétend évoluer vers davantage de respect et de compassion.
Tradition ou évolution : le choix des sociétés
La véritable tradition de l’humanité n’est pas la cruauté, mais l’évolution. Nous avons su abandonner des pratiques autrefois considérées comme « naturelles » parce qu’elles ne correspondaient plus à nos valeurs. Nous pouvons donc aussi abolir la chasse de loisir.
De plus, si l’argument de la tradition devait primer, il faudrait aussi réhabiliter les sacrifices, la torture et toutes les autres pratiques cruelles au nom du « c’était comme ça avant ». Une société moderne ne se construit pas sur la répétition aveugle du passé, mais sur la capacité à le dépasser.
Et demain ? Vers la fin des traditions sanglantes
Le débat ne se limite pas à la chasse. Partout dans le monde, des voix s’élèvent contre d’autres « festivités » qui reposent sur la mise à mort ou l’humiliation des animaux : corridas, combats de coqs et de chiens, lâchers de taureaux, spectacles cruels.
Les générations futures, déjà plus sensibles à la protection animale et aux enjeux écologiques, auront sans doute le courage d’abolir ces pratiques. Et ce jour-là, la chasse, malgré son aura de « tradition », rejoindra la longue liste des coutumes que l’humanité aura reléguées dans ses poubelles de l’histoire.
Vers la fin des traditions cruelles
Se réfugier derrière l’argument de la tradition pour défendre la chasse est une illusion. Les traditions ne sont pas figées : elles évoluent avec la conscience des peuples. Et lorsqu’elles riment avec barbarie, elles disparaissent. La chasse, loin d’être intouchable, est déjà en décalage avec les valeurs modernes. Il ne s’agit pas d’effacer notre passé, mais de construire un avenir où le respect du vivant, humain comme animal, prime sur des coutumes obsolètes.
Ils sont perdus

VBR - Luna — Chat perdu à Tervuren — 19/09/2025
- Sexe Femelle
- Couleurs Noire et rousse
- Castré/stérilisé Oui
- Puce électronique 026186

BRU - Poupie — Chat perdu à Schaerbeek — 27/09/2025
- Sexe Femelle
- Type de pelage Tigre
- Castré/stérilisé Oui
- Puce électronique Oui

WHT - Dadou (Pilou) — Chat perdu à Ollignies — 26/09/2025
- Sexe Mâle
- Couleurs Roux
- Comportement Sociable
- Castré/stérilisé Oui

BRU - Pépère — Chat perdu à Watermael-Boitsfort — 26/09/2025
- Sexe Mâle
- Couleurs Gris et blanc
- Castré/stérilisé Oui
Ils ont été trouvés

Chat trouvé à Uccle — 25/09/2025
- Sexe Mâle
- Couleurs Tigré roux sauf bout de la que
- Type de pelage Poils courts
- Comportement Amical mais affamé
- Castré/stérilisé Non

Chat trouvé à Molenbeek-Saint-Jean — 24/09/2025
- Couleurs Marron/brun
- Type de pelage Mi-long
- Comportement Sociable

Chat trouvé à Sprimont — 14/09/2025
- Couleurs Noir
- Type de pelage Court
- Comportement Miaule